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Elle est variable suivant la forme du TED, les éventuelles pathologies annexes, le sérieux de l’application, l’ambiance familiale...

Comme tout enfant qui nait, il faut 1 an pour être bien présent, 2 ans pour parler, et être capable d’apprentissages, 3 ans pour être scolarisable. La règle voudrait que 1 an de méthode = 1 an d’âge mental. Parfois, cela peut aller plus vite et parfois plus lentement, ce qui est bien souvent le cas. Chaque enfant est différent et par conséquent, chaque prise en charge l’est aussi.

L’approche de l’enfant reste la même mais les objectifs évoluent au fil de son développement et des phases. Avec le temps et les progrès de l’enfant, les parents en collaboration avec la psychologue A.E.V.E adaptent le planning, les lieux ou types de séances.

Les enfants autistes sont comme des tous petits, il faut s’en occuper dès qu’ils sont réveillés et tout le temps. On ne laisse jamais un bébé seul…

Cela n’est pas efficace et l’expérience démontre que cela angoisse les enfants TED,  surtout si ces prises en charge imposent le collectif (trop de visages et de bruits) et imposent des règles et des apprentissages.

Les enfants qui s’éveillent plus vite sont ceux  qui évitent de superposer ou d’additionner des prises en charge multiples. Le temps de la méthode 3I il est fortement conseillé de ne pas associer d’autres méthodes.

L’orthophonie, la psychomotricité, les séances du CMP ou SESSAD sont même conseillées si ces professionnels travaillent dans le même esprit ou la même approche que les 3i, qu’ils connaissent la méthode, assistent de temps à autre aux réunions bilans (ce que beaucoup font). 
La méthode des 3i n’est donc pas exclusive si tout ce qui est ajouté garde la même approche. Elle l’est de moins en moins dans les phases 2 et 3 au bout de 18 mois à 3 ans de méthode.

L’école est un lieu sensoriellement inadapté à ces enfants qui ont un énorme retard de développement surtout sensoriel : On ne met pas des bébés à l’école. Ils n’imitent pas les autres, ils souffrent de voir autant de visages et autant de bruit. Ils n’entendent pas les consignes.

Ce n’est pas l’école qui les sort de leur « bulle »… il faut d’abord les en sortir avant d’aller à l’école. On les isole dans un nid qu’ils quittent dès qu’ils peuvent « voler » par eux-mêmes.

Effectivement, les enfants sont isolés dans une petite salle de jeu (sauf 2 h par jour de récréation et promenade), dans la phase 1 surtout.

Leurs premiers amis sont les intervenants bénévoles ; les bénévoles leur permettent de se sociabiliser, de ne plus craindre d’entendre, regarder, toucher l’autre.

Entre 30 à 40 intervenants par semaine, cela s’avère être un bon moyen de sociabilisation pour l’enfant et cela n’engendre ni stress ni fatigue. C’est cette régularité de rencontres et  de jeux qui favorisent la  (comme moyen de) communication.

La plupart des parents créent la salle de jeu dans la chambre occupée par l’enfant.

Elle est essentielle et conditionne la réussite.  On peut l’établir ailleurs : chez les grands parents ou autres (dans une grande cabane par exemple), dans une salle confiée par la mairie ou dans un de nos centres Lud’Eveil.

N’hésitez pas à poser vos questions à la responsable de l’association via notre formulaire.

La méthode des 3i est une approche simple et naturelle de l’enfant, accessible à tous.

On joue « avec » lui comme on joue avec un tout petit, on n’apprend pas aux parents à faire jouer leur enfant non handicapé donc avec un enfant autiste on joue, on reproduit ce qu’il aime, on cherche à le détendre et on grandit avec lui.

Les qualités souhaitées sont innées : aimer l’enfant et aimer jouer, être dynamique, tonique, gai, patient, affectueux (amour de l’enfant). Les bénévoles deviennent peu à peu « des professionnels du jeu 3i ».

Bien sûr, les professionnels pourraient intervenir tout au long de la journée mais le coût serait élevé pour les parents. Mais ce n’est pas impossible, des solutions existent également avec des professionnels.

Le suivi du planning est souvent tenu par les parents. Ou par une personne qui s’occupe de l’accueil des bénévoles, un membre de famille ou un bénévole.

La méthode des 3i est supervisée par une psychologue agréée 3i dont le rôle est essentiel et multiple : faire jouer, conseiller et recadrer les parents et l’équipe des intervenants, soutenir l’équipe et les parents sur la durée, animer les réunions bilans, évaluer et rédiger les compte-rendu, dialoguer avec AEVE qui suit les comptes-rendus, conseille et vient animer les réunions.

Certes, la mise en place de la méthode des 3i suppose une nouvelle organisation familiale et l’intrusion permanente des personnes extérieures. Mais elle est bénéfique car elle apaise l’enfant, elle améliore le sommeil, et autorise des progrès qui permettent des sorties, tous ces progrès sont très positif pour la vie de la famille.

Le bénéfice de la présence des bénévoles dépasse largement cette gêne. Ils soutiennent les parents et les sociabilisent à nouveau car ces d’enfants  aux comportements difficiles incitent les parents à vivre isolés sans contact ou avec très peu de contacts

L’expérience montre que oui : la moitié des enfants suivis ont plus de 7 ans et la doyenne a 30 ans.

On les voit identiquement repasser par les stades du développement du tout petit et se mettre à parler même à 27 ans. Le retour à l’école traditionnelle ne sera pas possible mais l’école à la maison, elle oui est fortement conseillée ,et cela leur permettra d’apprendre à lire et écrire. Comme le dit Jacqueline Nadel :

« Il n’y a pas d’âge pour pouvoir progresser dans la communication grâce à l’imitation ».

Selon le  Pr Evrard, Président du comité de pilotage du rapport de la HAS, ne pas être recommandé ne veut pas dire  « vous n’êtes pas recommandables », nuance subtile importante.

Cela vient confirmer la note mise dans le rapport : «  Rien  ne s’oppose à l’utilisation d’une méthode non recommandée, si elle est en attente d’études tendant à prouver scientifiquement son efficacité ».

Aucun texte officiel dit qu’elle ne sera pas versée aux méthodes non recommandées.

Elle est versée avec des montants différents, selon la gravité du handicap (perte d’autonomie), la contrainte de réduction de l’activité professionnelle d’un des parents, le recours à une tierce personne du temps partiel à temps plein…

Les résultats de l’application de la méthode des 3i font l’objet d’évaluation mensuelle (de 1 à 6) par une psychologue 3i après discussion de toute l’équipe et avec les parents.

Beaucoup de parents depuis 2 ans font des évaluations régulières à l’extérieur au départ et périodiquement.

Les 4 /5 effectivement sortent de leur bulle (enfermement sur eux où ils sont bien) après un an de méthode 3I.. 1/3 sont soit scolarisés soit 1/3 de l’effectif suivi actuellement, soit à domicile pour les plus de 6 ans (pour les mettre à niveau de leur classe d’âge) soit dans des écoles

Certains progressent plus lentement pour des raisons variées : méthode mal appliquée, de façon peu intense ou associée à d’autres méthodes, ou remise trop tôt à l’école, ce qui angoisse l’enfant ; syndromes associés (épilepsie, syndrome de Rett…) ; atteinte profonde ; climat familial négatif…

Les enfants TED, quels que soient la forme et le niveau, sont très angoissés car ils souffrent sensoriellement dans notre monde.

Leurs 5 sens sont hyperdéveloppés  : Les angoisses créés par des sons (ils entendent les ultrasons), par la vision (ils voient nos visages en mosaïque par ex) ,l’angoisse aussi du changement ou de ne pas pouvoir exprimer ce qu’ils ressentent aux autres les stressent .Ils se créent une « bulle » où ils sont en sécurité et ressentent un bien-être. Le magazine « Sciences et avenir » d’avril 2012 pourrait nous donner une explication scientifique : quand nous sommes angoissés ou stressés, nous fabriquons du cortisol, substance produite par les glandes surrénales. Le cortisol monte alors au cerveau où il va agir sur nos connexions neuronales en bloquant leur développement.

Se développer avant de se comporter, c’est ce que les 3i démontrent « sur le terrain » Le développement amène peu à peu le bon comportement comme un enfant qui grandit (mais avec retard), alors que la méthode ABA part de l’idée que faire acquérir le bon comportement est la condition du développement et d’une vie sociale autonome.

Avec la méthode des 3i= développementale et non comportementale=ABA, les apprentissages se font au fil des stades du développement.

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