Des pétitions en faveur de la méthode des 3i

DE NOMBREUSES PETITIONS POUR SOUTENIR LA METHODE : pour le libre choix des prises en charge et la reconnaissance de la méthode des 3i 

 Les pétitions signés par les parents , les intervenants , les professionnels                                    en 2012, 2015 et 2016 , 2019 

  • 4 pétitions pour soutenir la méthode des 3i en 2012, 2015, 2016 ,2021 qui recueillent chacune entre 1500 et 5000 signatures en moins d’une semaine : Cliquez ici !

En avril 2016, plus d’une centaine de parents ont signé cette pétition destinée aux Pouvoirs Publics : non à l’exclusivité, et pour le libre choix des méthodes reconnues efficaces par les familles et professionnels.
Cliquez sur ce lien pour accéder à cette pétition !

Voici quelques  messages de soutien de parents

1 – Parents de Lilian, 6 ans, 4 mois de méthode

Déjà sa présence avec nous est différente, il commence à prendre conscience de son corps et par là même fait des progrès en propreté. Nous avons un début de langage avec des vocalises qui différent des “Awoir…Mama”… Lilian devient de plus en plus autonome et cela nous ravit (habillage…).
Beaucoup de progrès sont encore à venir, nous sommes dans la bonne direction car à la place d’être en IME sans prise en charge spécifique liée à l’autisme, nous avons autour de nous une équipe encadrée par une psychologue qui nous fait réfléchir et avancer ensemble….
Reconnaître l’association est une évidence à nos yeux vu les progrès de notre enfant en 4 mois !


2 – Parents de Noah, 6 ans, 3 ans de méthode

L’association AEVE nous a montré le chemin. Notre fils Noah était dans sa bulle, ne nous regardait pas et stéréotypait toute la journée. Après 3 ans de méthode des 3I, des heures de jeu et d’échanges avec les bénévoles, notre fils est transformé.
C’est une renaissance, Noah est aujourd’hui scolarisé et rentrera en CP en septembre prochain. Il est désormais présent et joue avec ses frères. C’est une renaissance. Merci.


3 – Parents de Thibaut, 14 ans, 6 mois de méthode

Nous constatons déjà des progrès constants de Thibault dans de multiples domaines : interaction, jeu, prise en compte de lui-même et des autres … nous assistons à une sorte de renaissance. Notre vie de famille en est simplifiée car Thibault est devenu « gérable ». Le coût de mise en place de la méthode a été d’environ 8000€ (local+matériel), nous finançons aussi les interventions de la psychologue (200 à 300€ par mois).


4 – Parents de Johanna, 30 ans, 2 ans de méthode

Retirée en 2007 d’un FAM, dans un état désastreux due à la médicalisation, Johanna (30 ans) vit actuellement en famille .Depuis moins de deux ans, elle applique la méthode 3I élaborée pour les enfants mais que nous avons voulu volontairement essayer à titre expérimental. Nous pouvons vous dire que notre fille a évolué dans tous les domaines : elle est plus sereine sans aucune médicalisation, prend conscience de son corps et de ses possibilités. Elle attend avec impatience les arrivées des intervenants. Beaucoup de parents d’adultes à traits autistiques seraient heureux d’être à notre place.


5 – Parents de Noélie, 4 ans et demi, un an de méthode

La méthode des 3i aura permis à notre fille Noélie, 4 ans et demi, de s’ouvrir au monde en douceur, sans stress inutile, de savoir qui elle est et de se situer par rapport aux autres, ce lui permettra une socialisation proche de la normalité. Elle a été diagnostiqué TED à 3 ans et le soutien proposé par le CHU Pellegrin a été quasi nul. La méthode des 3I redonne espoir aux parents et place la solidarité au premier plan pour un changement en profondeur. Cette méthode doit être soutenue pour l’avenir d’innombrables enfants enfermés en eux-mêmes.


6 – Papa de Maël, 4 ans, 4 mois de méthode

Père veuf ayant en charge 3 enfants dont une petite Maël de 4 ans diagnostiquée autiste, j’ai mis en place avec l’aide de l’association AEVE la méthode des 3i autour de ma fille depuis 4 mois. Les progrès sont stupéfiants : Maël s’épanouie, s’ouvre au monde. Elle était dans sa bulle, aujourd’hui elle échange par le regard, elle pointe du doigt, fait signe de la tête pour exprimer le oui ou non, prend la main de l’adulte pour l’entraîner quelque part. Le fait de pouvoir se faire comprendre l’apaise et son développement s’en ressent. Sans l’aide de notre famille, l’association, les 35 bénévoles autour de ma fille, cette action était impossible. J’ai cruellement ressenti le manque de structures adaptées aux méthodes comportementalistes ou éducatives. Dans l’obligation de travailler car parent unique, une structure adaptée et un support financier aurait grandement facilité la tâche.


7 – Maman d’Hugo-Paul, 13 ans, 4 ans de méthode

En 2006, lorsque nous n’avions plus d’espoir, la méthode des 3i a changé notre vie. Notre fils Hugo-Paul alors âgé de 7 ans était comme dans une bulle, indifférent aux sollicitations extérieures. Dès la mise en place de la méthode notre fils Hugo-Paul s’est ouvert à l’extérieur, est devenu plus joyeux, a commencé à communiquer par le regard avec son entourage… Nous parents, aujourd’hui, sommes complètement convaincus des bienfaits de la stimulation des enfants autistes. La méthode des 3 i est une méthode douce qui donne à l’enfant les outils qui lui permettront d’évoluer. Il devient urgent que les parents soient soutenus financièrement, sur leur lieu de résidence, pour la mise en place de maisons pour autistes où l’enfant sera stimulé de façon régulière et intensive mais toujours en douceur. Les enfants autistes n’ont surtout pas besoin d’être placés dans des institutions ou règne l’inadaptation, “les temps morts” et le manque de stimulation lié au manque de personnel.


8 – Maman d’Emma, 15 ans, 3 ans de méthode

Ma fille a commencé la méthode des 3i à l’âge de 12 ans. En trois ans, elle a acquis des bases pour se construire qu’elle n’avait jamais acquises auparavant : image de soi, expression de ses sentiments, mise en place du langage. Une méthode qui épanouit l’enfant et mérite aujourd’hui de recevoir des subventions qui permettraient à de nombreux enfants d’en bénéficier.


9 – Parents d’Urbain, 3 ans, un an de méthode

Pour nous, cela en prend vraiment le chemin puisque Urbain est de plus en plus présent ! Il nous a fait le cadeau de marcher au cours l’année 2011 et maintenant que ses problèmes moteurs commencent à être un mauvais souvenir, nous attendons avec impatience ses premiers mots… peut être sur 2012 ! Il est plus qu’évident que ce que vous nous avez aidé à mettre en place a été très bénéfique pour notre garçon qui aujourd’hui interagit avec nous de plus en plus… son petit regard coquin en est la plus belle démonstration… .Dernièrement, nous avons fait un bilan au CRA afin de poser (enfin) le diagnostic officiel sur la pathologie dont souffre Urbain. Il s’avère qu’il est bien autiste d’un niveau considéré comme « moyen » mais pour l’avoir déjà vu 6 mois auparavant, la directrice de CRA nous a encouragés à poursuivre la méthode des 3i qui, pour elle, était la meilleure prise en charge que l’on pouvait offrir à Urbain !!!! Nous lui avons évidemment rappelé qu’il fallait dans ce cas ne plus convaincre les parents d’attendre comme cela avait été le cas pour nous la première fois que nous les avions consultés… Mais ne lâchons pas prise car le chemin vers son autonomie sera encore long !
évidemment à vous pour que la situation change en France et pour que les parents ne soient plus laissés à l’abandon…


10 – Parents de Tristan, 4 ans, 3 mois de méthode

Nous avons déjà constaté de gros progrès, il est notamment entré dans l’imitation, commence à jouer avec ses jouets dans leur véritable fonction, reste beaucoup plus longtemps sur la même activité et fait beaucoup de babillages et de vocalises et syllabes, essaie de répéter des mots. Pour nous la méthode des 3i était une évidence. Il faudrait que cette méthode soit à la portée de tous notamment en aidant les parents à financer l’aménagement de la salle de jeux et la rémunération de la psychologue de l’association.


11 – Parents de Clément, 5 ans, 4 mois de méthode

Clément aime sa salle de jeux et les séances.
Nous observons une amélioration du regard, et du langage : Clément dit quelques mots, chantonne parfois. Hors séance, il est beaucoup plus facile de capter son attention, il écoute mieux dans la rue.
Cette méthode est très douce et convient parfaitement à notre fils.


12 – Parents de Stanislas, 2 ans, 3 mois de méthode

Stanislas (2ans), diagnostiqué “symptômes déviants spécifiques”, a commencé la méthode depuis le 13 octobre 2011. Nous, parents et bénévoles (kiné, directrice de crèche, institutrices …) d’un petit village du Gard, pouvons témoigner des progrès spectaculaires de Stanislas après trois mois de méthode. Stanislas fait des progrès de motricité, de relation avec les autres, de perception de son corps. Stanislas repasse petit à petit par toutes les étapes d’un enfant normal. Tout Villevieille soutient Stanislas dans ses progrès. C’est une méthode très économique pour l’état.


13 – Parents de Divya, 4 mois de méthode, 6 ans

Divya commence enfin à verbaliser. A notre grande joie, elle nous appelle enfin “papa et maman”. Elle nous regarde beaucoup plus et elle pointe et dit “ça”. Divya progresse énormément grâce à toute l’attention et le dévouement des bénévoles. La méthode n’étant pas reconnue tous les frais sont à nos charges, ne travaillant pas, c’est très difficile financièrement.


14 – Parents d’Alvin, 4 ans, 22 mois de méthode

Depuis 2 ans notre enfant vient à nous par l’interaction intensive et individuelle de la méthode de jeu des 3i. Sans cet engagement efficace et positif nous aurions dû « faire le deuil »de notre enfant qui est aujourd’hui présent à nos côtés et sort de sa bulle. Aujourd’hui, c’est une méthode qui a besoin d’un soutien financier pour qu’elle puisse aider davantage encore d’autres parents. Ne laissez pas mourir une idée si simple, noble et efficace. Merci.


15 – Parents de Camille, 18 ans, 2 ans de méthode

Après plus de 12 ans de suivi “classique”, Camps, Hôpital de Jour et IME, Camille était arrivée à 15 ans dans une impasse thérapeutique. Ses troubles comportementaux s’accentuaient, elle faisait des crises d’épilepsie et toute vie sociale était impossible.
Après 2 ans de méthode 3i, l’investissement de 30 bénévoles et l’accompagnement de l’AEVE, Camille est sortie de ses troubles, communique avec nous et son entourage, ne fait plus de crises d’épilepsie, a une vie sociale quasiment normale et commence des apprentissages scolaires via le CNED (niveau CP/CE1).

 

 

 

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Lire la lettre ouverte à Madame Marisol Touraine au format PDF : cliquez !

Objet : Lettre ouverte à Madame Marisol Touraine*

Madame La Ministre,
L’association Autisme Espoir Vers l’Ecole (AEVE) préconise depuis 10 ans la méthode des 3i développementale et éducative et bénéficie du soutien de près de 400 parents l’ayant pratiquée pour leur enfant TSA, dont beaucoup ont réintégré l’école (51% après 3 ans) ce qui est en accord parfait avec les orientations gouvernementales.

L’Association exprime aujourd’hui sa profonde insatisfaction sur les choix dogmatiques des décisions gouvernementales du 3ème plan Autisme, imposant l’exclusivité des thérapies cognitivo-comportementales financées par l’argent public, sous couvert des bonnes pratiques recommandées par le rapport de la HAS dont ne sont retenues que quelques lignes sorties de leur contexte.
Ces mesures uniques imposées au traitement de cet handicap bafouent la liberté de choix des parents, à laquelle tous les citoyens français sont attachés, et entravent le fonctionnement de la démocratie.
Cette véritable « pensée unique » s’impose depuis 2012, sous l’impulsion intéressée de leaders d’opinion plus habiles en communication et en pression lobbyiste que compétents scientifiquement. Elle a abouti à une censure médiatique nationale dont l’association a pu vérifier à ses dépens l’efficacité depuis le 8 mars 2012 : ainsi, suite à la diffusion du dossier de presse AEVE 2016 pour la journée mondiale de l’autisme, certains grands médias nationaux, au motif de non recommandation de la méthode par la HAS, ont refusé la diffusion de reportages proposés par des journalistes.
Ces leaders se sont mis à la tête du « collectif Autisme » constitué en 2012 à la demande de l’état désireux d’avoir un seul interlocuteur pour le plan Autisme, et en ont éliminé toutes les associations de parents préconisant d’autres approches éducatives, dont AEVE pourtant pressentie, en tant que membre du Comité National Autisme.

L’Association A.E.V.E dénonce :

  • La non-application de la recommandation de la HAS de mars 2012 (page 51 du rapport) recommandant aux établissements hospitalo-universitaires de « réaliser des recherches cliniques sur des méthodes émergentes (ex. méthode des 3i) » qui ralentit la vérification de leur efficacité.
  • Le refus de versement de l’allocation handicap AEEH pour les prises en chargeautres que cognitivo-comportementales, en vertu d’une interprétation erronée des recommandations de Bonnes Pratiques de la HAS de 2012 par les MDPH.
  • La non prise en compte de la conclusion du rapport remis à la CNSA en février 2015 exprimant la faible efficacité des 29 structures expérimentales comportementales créées depuis 6 ans : en effet, « le nombre de sorties (en milieu scolaire) est relativement faible (3%) alors que la promesse était de 50% », malgré des moyens financiers pour certains 4 fois supérieurs aux établissements habituels et 10 fois supérieurs à ceux d’AEVE.
  • Le risque d’aggravation des 40 ans de retard français sur les pays anglo-saxons modèles comme le Canada et l’Angleterre ; ces derniers, les ayant expérimentées dès 1975, changent de cap et s’ouvrent aux autres méthodes dont les développementales, se questionnant sur le nombre de personnes adultes dépendantes aussi élevé qu’en France malgré le choix de ces méthodes comportementales.
  • Le choix de mettre encore tous les enfants TSA en structure collective, désormais scolaire, obligatoire (U.E.M et inclusion scolaire ) qui conduit à des situations objectives de maltraitance d’enfants : en effet, les particularités développementales ou sensorielles de ces enfants ne sont pas prises en compte, alors qu’il est démontré par le très grand nombre de témoignages ou d’études (étude U.S. récente sur le déficit de GABA) qu’ils sont soumis à une surcharge sensorielle insupportable dans tout lieu collectif, que ce soit la salle de classe ou la cour de récréation.

L’Association réclame donc aux pouvoirs publics :

  • La liberté de choix pour les familles de la méthode éducative qu’ils estiment adaptée à leur enfant, avec égalité de traitement MDPH, parmi les méthodes tant comportementales que développementales aux résultats probants. Cela suppose La reconnaissance du caractère remboursable des frais occasionnés pour chacune, ce qui a déjà été tranché dans le cas de la méthode des 3i, par le tribunal du contentieux de l’incapacité de Rennes le 12 septembre 2014.•
  • La possibilité pour les familles de créer un cadre non collectif adapté aux particularités sensorielles de leurs enfants, soit dans une école proche de chez eux, soit à leur domicile, ce qui n’empêcherait pas le choix des U.M.E, pas assez nombreuses et trop lointaines du domicile (100 fin 2016 regroupant chacune une dizaine d’enfants soit 1000 places pour 8000 enfants TSA naissant chaque année)
  • Le diagnostic précoce des TSA avant 2 ans1/2, qui permettra au plus grand nombre d’intégrer l’école normale à 5 ou 6 ans, avec ou sans aide.
  • Le soutien public aux méthodes présentant le meilleur rapport coût/efficacité,comme les 3i, méthode 10 fois moins onéreuse que les méthodes cognitivo-comportementales, et évitant davantage la mise en institution à l’âge adulte.
  • L’évaluation objective de l’efficacité des méthodes émergentes telles que laméthode des 3i, par des études financées par les pouvoirs publics (la premièreétude scientifique de l’évaluation de l’efficacité autorisée par l’ANESM en mai 2014est réalisée entièrement sur fonds privés.)
  • La diversité des formations à l’autisme qui éviterait de créer un « marché de laformation » monopole du lobbying cognitivo-comportementale fonctionnant avecl’argent public.

Nous vous prions de croire, Madame la Ministre, en l’assurance de notre haute considération.
Catherine de la Presle
Fondatrice et Directrice AEVE
Enseignante agrégée d’histoire, retraitée de l’Education Nationale.
Chevalier de l’Ordre du Mérite
contact@autisme-espoir.org
Tél : 06 20 99 76 34

*Copie à
Madame Ségolène NEUVILLE
Secrétaire d’Etat en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion
Monsieur Etienne PETITMENGIN
Délégué interministériel au Handicap

La liste des signatures de la pétition pour le libre choix des méthodes pour les enfants autistes