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Accomplir les formalités MDPH

Une Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) est présente dans chaque département. Lieu unique de service public, la MDPH vise à accueillir, informer, orienter et accompagner les personnes handicapées. La MDPH a également la responsabilité d’attribuer des prestations financières et techniques aux personnes autistes. Ces prestations allouées à la famille permettront d’améliorer le quotidien de la personne à besoins spécifiques.

Le droit à la compensation du handicap

Si les signes d’autisme repérés entrainent une situation de handicap qui nécessite une compensation, vous pouvez déposer un dossier à la MDPH pour faire valoir les droits à la compensation du handicap de votre enfant. Il n’est absolument pas nécessaire d’attendre un diagnostic pour solliciter la MDPH. Celui-ci viendra compléter le dossier MDPH par la suite et affiner les propositions d’interventions et d’accès aux droits. Nous vous conseillons de vous rapprocher d’une association ou d’un CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) qui vous aidera à remplir votre dossier.


La Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH) statuera et notifiera les aides auxquelles vous et votre enfant pourrez prétendre. Une équipe pluridisciplinaire de la MDPH vous conseillera également sur des prises en charge spécifiques comme des interventions psycho éducatives et développementales pour les enfants. Selon le projet de vie de la personne autiste, différentes prestations vous seront alors allouées. Vous êtes en droit de contester la décision émise par la MDPH. N’hésitez pas à consulter notre page dédiée aux procédures de recours.

Les droits des personnes autistes


Une personne autiste est une personne à part entière avec des besoins spécifiques. Ses forces et ses faiblesses en font un être humain à part entière. Comme tout citoyen, elle est donc protégée par des droits fondamentaux inaliénables. 

Ces droits sont définis par la Déclaration des droits de l’homme. Lois et conventions françaises, européennes et internationales viennent conforter ces droits et les renforcent même pour les personnes en situation de handicap. 

Découvrez quels sont les droits de votre enfant : droit à la santé ; droit au diagnostic ; droit au logement ; droit à l’éducation ; droit au transport et à la protection des biens et de la personne autiste.



Aide en fonction de la situation familiale 


En tant que parents d’un enfant autiste, vous pouvez également prétendre à d’autres aides versées par d’autres organismes.

La CAF, le CCAS de votre commune, le Département ou votre employeur (si vous travaillez dans la fonction publique) peuvent notamment vous proposer des aides en complément et selon votre situation familiale. 

Pôle Emploi peut, éventuellement, vous verser une aide pour la garde de votre enfant.



Aide à la mobilité


Différentes activités rythment la vie quotidienne de votre enfant : école (ou travail pour les adultes), loisirs, rendez-vous médicaux ou paramédicaux.

Pour s’y rendre, il a peut-être besoin de moyens de transport adaptés qui ont un coût. Vous pouvez, par exemple, faire une demande au Conseil Départemental pour les transports scolaires.

Vous pouvez également bénéficier d’aides spécifiques pour favoriser la mobilité ou mettre en place un taxi conventionné. La CPAM peut vous rembourser les frais de transport, à condition d’être pris en charge à 100 % (ALD : affection de longue durée).

Les aides financières

L'Allocation aux Adultes Handicapés (AAH), via la Caisse d’Allocations Familiales.

L’Allocation d’Éducation de l’Enfant Handicapé (AEEH), versement de l’allocation de base et des compléments via la Caisse d’Allocations Familiales.

La Prestation de Compensation du Handicap (PCH), via le Conseil Départemental.


Aide aux loisirs


Des aides sont également attribuées aux familles pour que l’enfant puisse bénéficier de vacances et de loisirs adaptés.

En effet, la prise en charge du trouble du spectre de l’autisme peut augmenter sensiblement le coût de ces activités.

MDPH et A.E.V.E

3I UNE METHODE NON RECONNUE PAR H.A.S


La méthode 3I n’est pas, à ce jour, reconnue et recommandée par la Haute Autorité de Santé. Ceci malgré les résultats positifs et les études menées par A.E.VE, estimées non valides et non valables par HAS. A.E.V.E a demandé  à ce que les instances d’état concernées fassent les études comparatives, aujourd’hui toujours non réalisées. 

Afin de pouvoir bénéficier de son droit de parent de choisir, et des aides de la part de la MDPH, il vous faudra indiquer La Thérapie de jeu et d’échange dans la catégorie “prise en charge ”. 

Si vous décidez d’appliquer la méthode 3I, et l’appliquer comme il se doit afin que celle ci puisse être vraiment bénéfique pour votre enfant, une scolarisation à la maison est alors nécessaire.

Dans ce cas précis, la PCH, soit al Prestation de Compensation du Handicap est appropriée. Avec, si besoin, l’embauche d’un (e) professionnel (le) dont le salaire est couvert par la PCH.


Formulaire MDPH

A.E.V.E et DOSSIER MDPH

Les bénévoles, coachs et professionnels de l’association A.E.V.E peuvent vous aider, si vous le souhaitez, à remplir le dossier MDPH. Savoir quel type d’aide est le plus adapté, quels termes utiliser, quels documents à joindre et quels médecins consulter afin d’apporter un maximum d’éléments à la MDPH .. tout ceci est bien connue de A.E.V.E qui a plus de 20 ans d’expérience dans le domaine de l’autisme, de la prise en charge et des difficultés maintes fois  rencontrées par les parents.

SCOLARISATION À LA MAISON

 
Une récente loi, voté en ..... interdisant une scolarisation à domicile, complique terriblement la prise en charge des enfants autistes. La spécificité sensorielle et proprioceptive n’a pas été envisagée dans la loi concernée. Le souhait d’une scolarisation à domicile doit faire objet d’une demande supplémentaire, auprès du rectorat. 

Ce dernier donne, bien souvent, un avis défavorable et une nouvelle bataille s’engage .. Afin d’anticiper celle ci, A.E.V.E peut vous guider dans l’aménagement de l’espace, dans la mise en place des outils et dans les démarches correspondantes! A TERMINER AVEC CATHERINE

La justice dit oui à une méthode non reconnue

Des parents saisissent la justice parce qu'on leur refuse une aide pour leur enfant au motif que la méthode d'éveil utilisée n'est pas reconnue. 

16 novembre 2018 • Par Handicap.fr avec l'AFP 

L'allocation d'aide à un enfant autiste doit en premier lieu tenir compte de ses besoins et difficultés spécifiques, et non seulement de critères techniques ou juridiques de prise en charge, a jugé la Cour de cassation. Des parents avaient formé un recours en se voyant refuser l'aide liée au handicap de leur enfant parce que la méthode d'éveil utilisée n'était pas officiellement reconnue.

Méthode non officiellement reconnue: Mais la loi, dans le code de l'action sociale des familles, prévoit une aide d'abord liée aux besoins, a rappelé la Cour de cassation (Cass. Civ 2, 8.11.2018, G 17-19.556), qui a appliqué ce principe avant les critères juridiques de prise en charge. La question se posait pour un enfant de 5 ans. Les parents se voyaient refuser les aides liées à la gravité du handicap, de 5e catégorie, c'est à dire d'un handicap qui oblige l'un des parents à ne pas travailler ou à recourir à plein temps à une tierce personne rémunérée. Le motif du refus formulé par les autorités départementales et par la Cour nationale de l'incapacité était que l'aide était apportée sous la forme d'une méthode d'éveil par le jeu intensif et interactif, méthode non officiellement reconnue par la Haute autorité de santé.

Les recommandations de la HAS: Or les organismes chargés de dispenser les aides doivent suivre les recommandations de cette Haute autorité, créée en 2004 pour recommander notamment les soins à apporter et les évaluer en vue de leur remboursement. La Cour de cassation a écarté ces arguments liés à la technique et aux principes juridiques des attributions d'aides. Il fallait d'abord tenir compte des besoins et difficultés spécifiques de l'enfant, a-t-elle tranché, et rechercher si cette méthode, bien que non recommandée, n'était pas la mieux adaptée aux besoins et difficultés spécifiques de cet enfant.

Rappelons qu'en juin 2018, un rapport parlementaire sur l'autisme proposait de diriger les financements publics vers les établissements et professionnels appliquant bien les recommandations de bonnes pratiques de la Haute autorité de santé (HAS), encore trop souvent ignorées



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