AUTISME : pour une vraie prise en charge des personnes atteintes / Autism : help them!
Réponse de AEVE sur cet article de Bruno Paoli, publié dans Change.org en réponse à l’émission de TV de Mercredi 30 avril, diffusée sur France 2 :
Un téléfilm émouvant dans lequel nous avons pu avoir un aperçu des difficultés que rencontrent les familles lorsqu’elles sont confrontées au diagnostic de l’autisme.
“Je dois saluer le scénario et l’équipe de production qui, pour interpréter le rôle de l’enfant, a fait appel à un vrai autiste et non un comédien. Cela s’est d’ailleurs vu dès son premier regard et ses premiers gestes désordonnés.
En revanche, le débat qui a suivi ce téléfilm m’a, une fois de plus, replongé dans le désespoir.
Nous avons pu y entendre un psychiatre soi-disant “spécialiste reconnu de l’autisme” parler de l’autisme comme étant “une pathologie”.
Nous avons également eu le témoignage d’une autiste de haut niveau, diagnostiquée à plus de 30 ans, dont l’élocution avait de quoi faire pâlir les membres de l’Académie Française.
Enfin, le coup de grâce est arrivé de la part de Mme Neuville, Secrétaire d’État au Handicap et qui a clamé, en phrase de conclusion : “la seule solution à l’autisme reste l’école”.
Après avoir vu cela, je me dis que décidément, nous vivons dans un monde parallèle. Non pas que je dénigre cette personne atteinte d’autisme de haut niveau, ni tout le reste. Bien au contraire. On parle de l’autisme en prime-time à la télévision, c’est déjà une bonne avancée. Mais tout de même, soyons sérieux. Comment souhaitez-vous faire évoluer les mentalités en montrant, sans cesse, les mêmes types d’autismes. Alors bien sûr, qu’il faut en parler. Mais parlez également des autres, ceux que l’on ne veut pas montrer. Ceux qui font honte à notre pays. Car oui, je n’ai pas peur de dire, derrière la compassion se cache souvent la honte.
Les autistes, le plus souvent, ne sont pas autonomes. Ce sont des personnes qui ne parlent pas et n’arrivent pas à exprimer leurs souffrances. Ce sont des personnes qui crisent violemment, qui frappent ou se frappent. Il y en aurait trop à dire.
Heureusement que sur ce plateau se trouvaient une mère et un père de famille qui ont pu recadrer le débat et donner ce qu’est LA réalité : le manque de moyens financiers, la détresse sociale, les préjugés etc.
Alors arrêtons de fermer les yeux en montrant perpétuellement les mêmes solutions miracles, inaccessibles pour la plupart des familles. La solution n’est pas l’école”
Réponse de Madame de la Presle, Directrice de AEVE :
La solution de AEVE est de les mettre en condition de rattraper leur retard de développement tant de communication que de conscience et surtout sensoriel qui les replient sur eux-mêmes : il faut donc les traiter avant la remise à l’école et les amener au stade de développement dans ces domaines d’un enfant de 3ans qui peut se concentrer et commencer à apprendre. Pour cela il faut les mettre dans un cocon sensoriel et de les faire jouer pour créer l’échange individuel …comme on le fait avec un tout petit avant 18 mois…l’école et l’apprentissage et l’éducation alors seront possibles par étapes et leur sera adaptée même sans aide pour la plupart.
Les méthodes « pavloviennes » ne leur donnent pas la conscience qui leur permet d’être des êtres humains à part entière !
Autisme Espoir vers l’école et non à l’école…!
Et cela ne passe pas forcément par l’école, surtout lorsque l’on est atteint d’un handicap lourd ne nous permettant pas d’intégrer les normes sociales.
Retrouvez cet article sur le blog : https://www.change.org/p/gouvernement-autisme-pour-que-l-%C3%A9tat-propose-une-vraie-prise-en-charge-des-personnes-atteintes/u/16052504?tk=C7uevvxskMnG9Omv9r8gL4EOUwcZ7pIzRrvK65OPGQc&utm_source=petition_update&utm_medium=email
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