Ce qu’il faut savoir sur l’autisme
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Autisme : au sens étymologique (autos = soi-même), enfermement sur soi-même.
L’autisme est le “symptôme” comportemental de repli sur soi lié à des Troubles Envahissant du Développement (TED) qui touchent un enfant sur 100.
L’AUTISME, C’EST …
L’autisme n’est plus considéré comme une maladie psychiatrique ni psychotique comme affirmé pendant plus de 50 ans, mais une maladie neurobiologique (neuro-développementale), les parents n’y sont pour rien.
Le Pr Lelord de Tours a été un des pionniers dans les années 80, à dire “ce ne sont pas les mamans mais le cerveau” et reconnaître les bienfaits du jeu individuel : cf son livre “l’exploration de l’autisme”.
Ce n’est qu’en 2012, que le rapport de la HAS suivi du 3ème plan autisme a affirmé que l’approche psychanalytique n’était plus consensuelle et a recommandé les méthodes éducatives comportementales ou développementales comme la “thérapie échange et développement” semblable dans son origine et son approche de l’enfant aux 3i.
Une maladie d’origine neurobiologique (neuro-développementale)
Engendrée par un dysfonctionnement de connexion neuronal à la naissance.
L’origine génétique (200 gènes identifiés en 2013) est affirmée dans beaucoup de cas mais il semblerait que devant l’augmentation exponentielle du taux de prévalence (1 naissance pour 100 autistes en 2014 contre 1 pour 1000 en 2004 ) des facteurs déclencheurs environnementaux pourraient en être parfois responsables avant la naissance. Certains témoignages de parents indiquent l’entrée dans l’autisme peu après de vaccins ce qui n’est pas encore démontré scientifiquement aujourd’hui.
Les connexions des neurones se font mal de 0 à 18 ans. Les zones du cerveau grandissent avec des branchements incomplets ou insuffisants ou sans tri neuronal. Ce dysfonctionnement neuronal amène un mal-développement de 0 à 18 ans dans tous les domaines.
L’autisme, un immense retard de développement ?
L’autiste grandit physiquement ainsi que les zones de son cerveau, mais celles-ci se branchent mal entre elles : le développement ne se met pas en marche ou mal ou incomplètement après la naissance. Cette anarchie ou insuffisance de branchements est variable d’un autiste à l’autre : c’est ce qui peut expliquer la diversité des formes d’autisme donc le spectre autistique.
L’autiste en grandissant garde des outils de conscience, de communication, du sensoriel, et parfois moteurs de bébé. Les autistes gardent ainsi leurs réflexes primitifs ce qui va les gêner (succion, réflexe de Moro qui donne l’hyper sensibilité, le réflexe asymétrique du cou responsable du manque de coordination motrice et oculo-motrice…).
Ils ne disparaissent pas un à un avant l’âge d’un an comme tous les enfants. Le cerveau de la pensée et de la conscience n’a pas remplacé le cerveau archaïque fonctionnant avec les réflexes primitifs et pourtant leur mémoire est totale et l’intelligence est là, prête à fonctionner dès que les outils lui seront donnés donc les connexions faites.
Le retard de développement sensoriel responsable du repli ?
Les autistes grandissent en gardant leur sensoriel de bébé qui est en hyper connectivité depuis la naissance jusqu’à la disparition des réflexes vers l’âge d’un an, qui permet au tout petit de filtrer peu à peu les stimuli auditifs, tactiles, visuels… de l’environnement. Les autistes ont donc des perceptions sensorielles inadaptées qui les font souffrir terriblement : pour survivre, ils vont développer soit des stratégies de repli ou d’isolement (bulle fermée où ils sont bien) soit des stratégies d’organisation de leur cerveau pour vivre normalement qui les épuise. Leur cerveau est en surcharge sensorielle permanente, ce qui engendre repli et crises si on les en empêche ou si on modifie leur monde.
VAINCRE L’AUTISME est possible grâce à notre plasticité cérébrale
La plasticité cérébrale de 0 à 100 ans est démontrée par les chercheurs. Elle permet à tout âge de la vie de faire de nouvelles connexions neuronales par une stimulation appropriée.
Remettre en marche le développement raté de l’enfant autiste est donc possible. Cela a été démontré en 2012 par une étude américaine sur 50 enfants autistes à qui 2 ans de jeu intensif ont rétabli le circuit de leur vision, différent d’enfants non autistes au départ.
Remettre “au berceau” l’enfant autiste est nécessaire : le berceau est le cocon sensoriel de la salle de jeu où pendant leur temps d’éveil (du lever au coucher), une personne aimante et joueuse créera l’échange par des jeux sensori-moteurs adaptés. Détente, non souffrance et non angoisse permettront à l’enfant d’entrer en relation et de sortir de son monde en se re-développant. L’enfant autiste repasse ainsi par les stades de développement non mis en place avant… Cela est observé chez la quasi-totalité des enfants 3i suivis, d’où la grille développementale et les 3 phases de la méthode.
Limiter le repli de l’autiste est possible
Arriver à échanger et entrer en relation avec l’autiste suppose un conditionnement sensoriel adapté à ses sens pour éviter la surcharge sensorielle et le repli. Dès qu’il y a surcharge sensorielle ou angoisse d’un changement qui vient modifier son monde, l’autiste se coupe de nous et du monde dans une bulle intérieure où il est heureux mais il n’est plus conscient de ce qu’il fait. IL SE BLINDE et peut nous empêcher d’y pénétrer de façon violente : il y empile tous ses plaisirs sensoriels et veut sans cesse les retrouver et les enrichir.
La méthode 3i préconise tout au long des 3 phases un conditionnement et une adaptation de la vie quotidienne et de l’environnement pour éviter le repli dans sa bulle… et les crises de frustration !
Spécificité sensorielle de l’autiste
Audition Entend les ultrasons
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Solutions pour limiter la surcharge
Faire jouer l’enfant dans un cocon sensoriel une pièce calme qui assourdit les bruits |
Vision
Vision des détails et non de l’ensemble ou de la globalité : vision affolante des visages des yeux, d’où le regard qui fuit, par peur des visages |
Le mettre dans des petites surfaces délimitées Sortir dans des endroits clos et habituels Lui en montrer les limites Eviter les lieux immenses comme les plages, les champs… Favoriser le face à face avec une seule personne avec qui il va toucher le visage comme les bébés pour les découvrir globalement L’amener au miroir pour se découvrir et découvrir l’autre Opacifier les vitres pour que la lumière soit filtrée |
Vaincre l’autisme est possible par le jeu intensif, individuel et interactif
On peut sortir un autiste de sa “bulle”,
le faire communiquer par le regard, le geste, la parole… Le rendre présent et conscient contrairement à ce que disent encore les professionnels (médecins, psychologues et paramédicaux).
Les résultats de la méthode 3i l’attestent (témoignages, vidéos, études scientifiques déjà menées et bientôt publiées).
Les résultats de la méthode des 3i souvent étonnants et rapides ne sont pas toujours reconnus par les professionnels. Leur réaction est de dire : “il y a eu une erreur de diagnostic, il n’était pas vraiment autiste ou il ne l’était que légèrement et il aurait fait ces mêmes progrès sans rien faire ou en institution”.
Par exemple, notre 1er “Petit Prince”, diagnostiqué en libéral “autiste sévère” puisqu’il ne regardait personne, se tapant chaque jour davantage la tête contre les murs, ne répondant pas à son nom, ne mangeant que du liquide, avec des phobies grandissantes, des stéréotypies permanentes sans langage et sans contact, comme s’il était sourd au monde, serait évalué autiste de “haut niveau” après 18 mois et 2500 heures de travail individuel basé sur le jeu.
Aujourd’hui, il est sorti de l’autisme et mène une vie de lycéen normal à 15 ans.
Nos exemples à l’image du petit prince ne cessent de le démontrer depuis 10 ans :
Plus de 60% des jeunes sont re-scolarisés (école, Clis ou Ulis ou école à la maison) après 3 ans de parcours 3i.
Même sans être scolarisés, la présence et la conscience se développent chez eux.
Lorraine après 20 mois de jeu intensif, a été de nouveau évaluée à Robert Debré :
“La conclusion, c’est que les médecins qui la disaient autiste (à Robert Debré) ne la considèrent plus comme autiste. Officiellement elle est sortie de l’autisme, et ils disent “trouble de la relation sociale”.
Evan, après 3 ans de jeu intensif
Témoignage de son papa : “Pour moi et pour tous les bénévoles, Evan n’est plus un enfant autiste, il est sorti de son autisme et se comporte comme un enfant normal”.
Grégoire diagnostiqué autiste sévère à 2ans et ½ par le centre de l’autisme de Liège est évalué 3 ans après par ce centre comme sorti de l’autisme. Lui-même en témoigne à 11 ans : “j’entre en 6ème sans avoir jamais redoublé et j’ai beaucoup d’amis. Je n’ai pas de souvenirs quand j’étais dans ma bulle mais de quelques-uns quand j’ai été guéri de l’autisme à 5 ans. Je ne suis pas différent des autres, seulement un peu timide mais j’ai une amie plus timide que moi”.